Il faut avoir vu beaucoup de villes, beaucoup d’hommes et de choses, il faut connaître les bêtes, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir le mouvement qui fait s’ouvrir les petites fleurs au matin. Il faut pouvoir se remémorer les routes dans des contrées inconnues, des rencontres inattendues, et des adieux prévus depuis longtemps – des journées d’enfance restées inexpliquées, des parents qu’il a fallu blesser un jour qu’ils vous ménageaient un plaisir qu’on n’avait pas compris (c’était un plaisir destiné à un autre…), des maladies d’enfance, qui commençaient étrangement par de profondes...
la douleur n'a pas d'odeur la joie le bonheur la plénitude l'amour tout ça pour moi à un moment ou un autre a ou a eu une odeur odeur de la forêt en automne odeur de l'enfant petit odeur de ton corps, odeurs faites miennes odeurs bonheurs la douleur n'a pas d'odeur juste un cri juste une souffrance juste ... mal trop mal la douleur n'a pas d'odeur pas d'odeur dans le cimetière de Simon pas d'odeur à Tarbes non plus juste des images de gens de murs de mocheté... de partage... de partage... de cette douleur qui n'a pas d'odeur... Et toi si près autrefois si présent en odeurs et si loin maintenant...
Je n'ai plus de voix Suis muette De solitude.... De vide. D'absence. jamais plus. Olive.... L'alcool comme balise. Comme moment personnel inviolable. Comme refuge. Des efforts tout le temps. pour survivre avec avec les autres avec le vide avec le rejet... Beaucoup trop de pensées sur ce rejet... Aucune acceptation de mon corps vieillissant et le rejet comme sentence. suis muette de rejet
/idata%2F2785166%2FDSC_2684.JPG)
/idata%2F2785166%2FMy-Effect8.jpg)